L'ENFANCE

L’enfance est la périodes la plus riche en changement et cela à plusieurs niveaux. C’est une période clé du devenir du corps et de l’esprit , c’est durant ces premiers années que les structures cérébrales et mécaniques se façonnent pour devenir l’homme de demain.

Le développement moteur, de la naissance à la marche

Du maintient de la tête, au retournement, en passant par le rampé et le 4 pattes , l’enfant à pour objectif : la marche. Durant toutes ces étapes l’enfant façonne son corps et donc toutes les structures mécaniques ce qui l’aide à avancer vers son objectif de marche.
Par exemple quand l’enfant commence à ramper, il va tonifier ses pieds, ses jambes ce qui lui permettra debout d’avoir une meilleure stabilité. Mais ramper lui permet aussi de se déplacer , de gagner en autonomie et en confiance , il est alors capable d’aller vers là ou il a décidé.

Chaque enfant évolue à sa vitesse, mais il faut rester attentif à certains signes :
- votre enfant manque de tonicité .
- vous pensez qu’il « manque » de volonté.
- il préfère plus un coté qu’un autre ( exemple : pousse qu’avec la jambe droite)
- il se déséquilibre facilement ...

Les réflexes archaïques

Pour survivre, l’enfant quittant le ventre de sa mère est doté d’un ensemble de réflexes primordiaux conçus pour assurer une réponse adaptée à ce nouvel environnement. Les réflexes primordiaux sont des mouvements automatiques, involontaires répondant à un stimulus.
Présent dès la naissance, les réflexes archaïques devraient avoir une durée de vie limitée et s’inhiber pour la plupart des cas avant 3 ans.
L’intégration ou non du réflexe va jouer un rôle important sur notre sphère physique, mentale et émotionnelle. La non-intégration du réflexe va créer un parasitage dans notre corps qui risque de se manifester en période de stress ou d’apprentissage. Un réflexe non intégré va surcharger notre organisme.
Si nous essayons de contrôler consciemment ce réflexe, cela demandera alors un effort utilisant notre énergie et notre attention qui ne seront donc pas disponibles pour d’autres tâches. Des réflexes intégrés nous permettent une bonne coordination dans les différentes dimensions droite-gauche, haut-bas, avant-arrière. Les réflexes intégrés donnent aussi lieu à une bonne motricité globale.

Les impacts sur l’enfant et l’adulte sont nombreux : troubles dys multiples (dyslexique, dyscalculie…), TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité), marche sur la pointe des pieds, acquisition de la marche trop tôt ou trop tard, absence de quatre pattes, déficit de coordination, etc…
Plusieurs raisons peuvent expliquer la non-intégration d’un ou plusieurs réflexes : accouchement par césarienne, étapes du développement et de coordination non complètes (Absence ou peu de quatre pattes, rampé) ...

La croissance

La croissance du corps englobe de nombreuses évolutions.
Les os, les ligaments et les muscles croient chaque jour modifiant en permanence la stabilité du corps et donc la posture de l’enfant.
Il est important que ces éléments puissent grandir avec le minimum de contrainte afin que le corps puisse se former de façon la plus équilibré possible.
Certaines perturbations extérieures peuvent survenir comme par exemple une mauvaise chute, un problème dentaire important, un sport pratiqué à haut niveau, un mal être…

Le corps est capable de s’adapter à de nombreux traumatismes mais il faut rester attentif à certains signes:
- Accouchement compliqué
- Opérations multiples
- Pleurs ou plaintes inhabituelles sans explications apparentes
- Chutes/ déséquilibres fréquents
- Asymétrie d’une partie du corps
- Scoliose
- Travail ortodontique important
- Strabisme, fatigues oculaires ...

Les traumatimes peuvent être d’odre mécanique mais ils peuvent également être psycho-emotionnels.

Le développement émotionnel

Nous héritons tous d’une partie du patrimoine émotionnel de nos ancêtres par notre génétique, ce patrimoine est dit acquis mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas le modifier.

L’apparitions des neurosciences a permis de mieux comprendre l’évolutions et le fonctionnement du cerveau de l’enfant, s’il s’avère que c’est entre 0 et 5 ans que se joue la plus grosse partie de la construction de nos schémas émotionnels, durant ces années on dit que le cerveau est immature.
Le cerveau de l’enfant est très malléable.
L’environnement social et affectif agit directement, en profondeur, sur le cerveau de façon globale .
Chez l’enfant, le cortex préfrontal et les connexions avec le cerveau émotionnel ne sont pas du tout matures. La maturation est achevée à l’âge adulte.

L’enfant ne peut donc pas contrôler ses émotions :Ce n’est pas qu’il ne sait pas ou ne veut pas, c’est qu’il ne peut pas : L’enfant petit se contrôle difficilement.
La partie du cerveau qui contrôle les impulsions et les émotions commence à maturer entre 5 et 7 ans en fonction de l’attitude de l’entourage. Quand les enfants petits se sentent en danger ou que leurs besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits : besoin d’affection, d’attention, besoin de jouer etc..., leur cerveau émotionnel est leur cerveau archaïque dominant à cet âge là les fait réagir.
Ce passage, ce moment de la vie de l’enfant ne durera pas si les adultes sont empathiques, l’apaisent, l’aident à mettre des mots sur ses émotions. Si personne n’aide l’enfant à se calmer, si on le laisse seul, il risque de ne pas développer les connexions cérébrales nécessaires. Il n’arrivera pas à maîtriser ses émotions, il aura des réactions violentes.

Pendant cette période charnière certains thérapeutes , en cherchant l’origine des troubles, peuvent contribuer au bien / mieux être psychique / émotionnel et corporel de l’enfant. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel afin qu’il vous accompagne dans votre démarche de réflexion et de soin.

Au Cabinet Paramédical des Bateliers nous n’hésitons pas à collaborer entre nous afin de trouver la meilleure solution pour le patient.
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