La croissance
La croissance du corps englobe de nombreuses évolutions.
Les os, les ligaments et
les
muscles
croient chaque jour modifiant en permanence la stabilité du corps et donc la posture de
l’enfant.
Il est important que ces éléments puissent grandir avec le minimum de
contrainte
afin que le corps puisse se former de façon la plus équilibré possible.
Certaines perturbations extérieures peuvent survenir comme par exemple une mauvaise
chute,
un problème
dentaire important, un sport pratiqué à haut niveau, un mal être…
Le corps est capable de s’adapter à de nombreux traumatismes mais il faut rester
attentif à
certains signes:
- Accouchement compliqué
- Opérations multiples
- Pleurs ou plaintes inhabituelles sans explications apparentes
- Chutes/ déséquilibres fréquents
- Asymétrie d’une partie du corps
- Scoliose
- Travail ortodontique important
- Strabisme, fatigues oculaires ...
Les traumatimes peuvent être d’odre mécanique mais ils peuvent également être
psycho-emotionnels.
Le développement émotionnel
Nous héritons tous d’une partie du patrimoine émotionnel de nos ancêtres par notre
génétique,
ce patrimoine est dit acquis mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas le modifier.
L’apparitions des neurosciences a permis de mieux comprendre l’évolutions et le
fonctionnement du cerveau de l’enfant, s’il s’avère que c’est entre 0 et 5 ans que se
joue
la plus grosse partie de la construction de nos schémas émotionnels, durant ces années
on
dit que le cerveau est immature.
Le cerveau de l’enfant est très malléable.
L’environnement social et affectif agit directement, en profondeur, sur le cerveau de
façon
globale .
Chez l’enfant, le cortex préfrontal et les connexions avec le cerveau
émotionnel
ne sont pas du tout matures. La maturation est achevée à l’âge adulte.
L’enfant ne peut donc pas contrôler ses émotions :Ce n’est pas qu’il ne sait pas ou ne
veut
pas, c’est qu’il ne peut pas : L’enfant petit se contrôle difficilement.
La partie du cerveau qui contrôle les impulsions et les émotions commence à maturer
entre 5
et 7 ans en fonction de l’attitude de l’entourage.
Quand les enfants petits se sentent en danger ou que leurs besoins fondamentaux ne sont
pas
satisfaits : besoin d’affection, d’attention, besoin de jouer etc..., leur cerveau
émotionnel est leur cerveau archaïque dominant à cet âge là les fait réagir.
Ce passage, ce moment de la vie de l’enfant ne durera pas si les adultes sont
empathiques,
l’apaisent, l’aident à mettre des mots sur ses émotions.
Si personne n’aide l’enfant à se calmer, si on le laisse seul, il risque de ne pas
développer les connexions cérébrales nécessaires. Il n’arrivera pas à maîtriser ses
émotions, il aura des réactions violentes.
Pendant cette période charnière certains thérapeutes , en cherchant l’origine des
troubles,
peuvent contribuer au bien / mieux être psychique / émotionnel et corporel de l’enfant.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel afin qu’il vous accompagne dans votre
démarche de réflexion et de soin.